Mont Taranaki (Mont Egmont)
Mont Taranaki ou Mont Egmont
Localisation : Sud - Ouest de l'île du Nord, Nouvelle - Zélande
Contexte géographique : subduction plaque Pacifique sous plaque Indo - Australie
Point culminant : 2518 m
Type : strato volcan
Dynamisme éruptif : péléen
Ses éruptions : 1755, 1854
Le Taranaki ou Egmont (le premier étant son nom maori et le second son nom anglophone), est un volcan de Nouvelle-Zélande dans le Sud-Ouest de l'île du Nord, au centre du parc national d'Egmont. La forme conique de l'édifice aux pentes régulières fait que celui-ci est considéré comme un des plus symétrique volcan au monde.
Le volcan est agé de 120 000 ans. Il y'a 50 000 ans des éruptions violentes (nuées ardentes) ont secoué le Taranaki jusqu'à il y'a 10 000 ans où le cône actuel s'est formé.
Les éruptions historiques du volcan auraient commencé autour de l'an 100 et auraient été très nombreuses. Mais les témoignages d'époque sont rares et malheureusement aucune éruption n'est datée avec précision hormis les éruptions de 1755 et 1854.
L'indice d'explosivité volcanique de ce volcan redoutable est en moyenne de 4 sur une échelle ouverte allant jusqu'à 8 de nos jours (8 = superéruption).
Selon une légende māori, le dieu Taranaki vivait autrefois dans le centre de l'île du Nord avec les autres dieux Tongariro, Ruapehu et Ngauruhoe qui étaient tous amoureux de la déesse Pihanga. Taranaki décida alors de faire des avances à Pihanga ce qui mécontenta Tongariro qui laissa exploser sa colère, secouant les fondations de la Terre et obscurcissant le ciel. Une fois calmé, Tongariro était devenu plus petit mais s'était rapproché de Pihanga. Dépité et en pleurs, Taranaki décida de quitter la région : il traversa la rivière Whanganui, se dirigea vers le nord après avoir rejoint l'océan et s'endormit. À son réveil, le mont Pouakai (volcan éteint) était né et l'avait emprisonné à son emplacement actuel. D'autres légendes māori racontent que Taranaki rencontrera un jour Pihanga et qu'il est par conséquent imprudent de vivre entre les deux montagnes. Les Māori racontent aussi que lorsque le mont Taranaki est recouvert de brume et de pluie, c'est Taranaki qui pleure d'avoir perdu Pihanga.